Mercredi 6 mai à 15h30 à la Vendéthèque

Par Guylène Bertrand-Trajan, professeur d'Histoire, petite-fille de Maxime Dervieux, et en présence de Jacqueline Dervieux.

Maxime Dervieux, garagiste à La Roche sur Yon, entre en résistance en 1940 aux côtés d'Ernest Seigneuret. Ce dernier est fusillé au Mont Valérien en novembre 1941. Après une mise en sommeil, Maxime Dervieux reprend ses activités clandestines et il devient responsable départemental du mouvement "Résistance". Ce mouvement, fondé en 1942 par le Docteur Marcel Renet dit Jacques Destrée, diffuse un vrai journal d'informations. Maxime Dervieux, alias Thomas, travaille également pour les services de renseignements gaullistes. C'est un agent du réseau "Eleuthère". Il participe à la création du Comité Départemental de Libération, d'abord clandestin puis officiel, en tant que chef du Mouvement de Libération nationale. Il exerce un rôle prépondérant dans la création des bataillons F.F.I et est nommé Commandant. Maxime Dervieux était soutenu dans son action par sa femme, Mathilde Dervieux ainsi que par ses trois filles aînées, Hélène, Jacqueline et Colette qui épousera le résistant yonnais Guy Trajan à son retour de déportation.

Rencontre suivie d'un moment de convivialité, autour d'un goûter.

14h30 : visite guidée de l'exposition « 39-45, les vendéens dans la guerre ».

Réservation conseillée – Tout public